Entrez dans la tête du photographe David Siodos, au plus près de son travail, de ses goûts, de ses influences et de son processus créatif.
Temps de lecture : 17 min
Qui est David Siodos ?
David Siodos est un photographe français né en 1978 à Troyes. Il a suivi des études de management et de marketing à l’Université Technologique de Sydney, en Australie. Il vit actuellement à Toulouse.
David revient sur ses principaux projets photo à la première question.
L’entrevue commence.
Pour en savoir plus sur le concept de l’entrevue : C’est quoi l’entrevue “Dans la tête” ?
Partie I : Zoom sur un projet photo de David Siodos
Parle-moi d’un de tes projets
Je vais parler de Sauvage, un projet que j’ai réalisé entre 2019 et 2022. Mais avant, pour comprendre ma démarche, il faut que je raconte comment j’ai commencé la photo.
La photo de rue
J’ai démarré par la photo de rue. La raison m’échappe, mais est-ce que l’on sait vraiment pourquoi on tombe amoureux ? Je déambulais dans la ville de Toulouse, animé par un irrépressible besoin de marcher, un appareil à la main. Je photographiais de manière compulsive. Tout y passait : les gens, les bâtiments, les arbres, absolument tout.
Il m’est arrivé plusieurs fois d’être interpellé par des personnes mécontentes d’avoir été photographiées. Moi, je ne me rendais pas compte du dérangement que je pouvais causer.
Un jour, les choses ont un peu tourné au vinaigre, je me suis retrouvé dans une position très délicate. À peine avais-je commencé la photo que me venait l’envie de laisser tomber. Je n’étais pas bien, l’impression d’être à ma place, tout en me sentant rejeté.
C’est alors que tout commença véritablement. À la recherche d’un endroit plus calme, je me suis éloigné de la ville pour me retrouver aux abords du périphérique. Certes, pas le lieu le plus paisible, mais c’est là que l’aventure est née.
Périphérique (2019)
Je rencontre Jean-Martial, un marginal qui vit dans un abri fait de matériaux trouvés çà et là, non visible depuis la route. Il m’invite chez lui, me propose un café. Je tourne de l’oeil en le voyant remplir une casserole avec l’eau de la Garonne, avant d’être aussitôt rassuré en l’observant verser le liquide dans une grosse marmite, au-dessus d’un feu.
On passe la journée à discuter. Au moment de nous quitter, je fais son portrait, comprenant que j’ai trouvé ma première histoire à raconter. Cette rencontre éveille ma curiosité, pour un monde que je crois à tort connaître.
Au fil des mois, je fais la connaissance de personnes authentiques, parfois drôles, souvent émouvantes, toujours dignes. Des personnes qui, un instant seulement, me libèrent de ma solitude, autant que je les éloigne de leur isolement.
De ces rencontres naît le projet Périphérique, le portrait d’un lieu atypique et ignoré, que j’aborde avec un regard sociologique.
Cette expérience humaine me donne envie d’aller plus loin. Je souhaite explorer la marginalité et la vie alternative dans deux autres lieux, d’abord la ville, puis plus tard, la forêt.
À l’ombre des vivants (2023)
C’est ce qui me conduit au deuxième chapitre, À l’ombre des vivants.
Cette fois, j’explore la ville de Toulouse, à la rencontre de ceux que l’on ignore. Un même sujet mais des rencontres bien différentes qui me pousseront dans mes retranchements physiques et psychologiques.
Après le périph et la ville, je décide de me rendre dans la forêt.
Sauvage (2019 – 2022)
Au début, je suis surpris de rencontrer autant de personnes aux conditions de vie si précaires. J’essaie de me lier avec elles. En vain. La plupart n’acceptent pas ma présence plus de quelques heures. La forêt, ce n’est pas la rue. Vivre ici révèle une autre forme de marginalité, caractérisée par une volonté d’isolement plus marquée.
Un événement change tout. Un jour, perdu dans la forêt, je sens une présence dans mon dos, je me retourne. Un homme hirsute me fait face, un chat blotti contre son pull troué. Il est ahuri, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture.
C’est comme ça que je fais la connaissance de Franck, un jeune homme de mon âge qui, depuis 8 ans, vit seul dans une sorte de campement précaire, niché au cœur de la forêt. Cette rencontre donnera naissance à Sauvage, un projet qui retrace la vie de Franck, entouré de ses chats et de ses arbres.
Instantanément, je sens que c’est la personne que je cherchais depuis longtemps. Tout devient limpide, je me sens en sécurité, accepté, peut-être même attendu. Je passe plusieurs mois à l’écouter me raconter sa vie, comme hypnotisé.
Je vais le voir presque tous les jours, pour la journée entière ou juste un moment, m’adaptant à lui, à son humeur et à son emploi du temps. Étonnamment, ses semaines sont très organisées, chaque jour, son lot de tâches à faire, de lieux où se rendre.
Franck n’accepte pas tout de suite d’être photographié. Il me dira être prêt, un mois après notre rencontre. Ce n’est pas le plus important pour moi, tellement je suis heureux de passer du temps en sa compagnie, jusqu’à en ressentir le besoin.
Un jour, il me dit :
« Je suis malade, je ne suis plus en mesure d’affronter le monde. Je vis reclus ici car je fuis le regard des autres. Les gens comme moi font peur. »
Franck, Toulouse, septembre 2020
Les mots de mon ami hantent encore mon esprit, lui qui aspire à s’en sortir. Malheureusement, comme beaucoup de malades psychotiques, il a tendance à idéaliser les choses. Idéaliser. Espérer. Rêver, c’est voyager dans sa propre tête, et en quelque sorte s’échapper.
L’histoire que raconte Sauvage est la plus intime de tous mes projets, clôturant un chapitre de ma vie.
Raconte-moi une photo de ce projet
Ce n’est jamais évident d’extraire une photo d’un projet. Sélectionner une image, c’est rompre le rythme d’une histoire entière.
N’empêche que des mots, des regards et des odeurs me reviennent en mémoire. Et une image, comme le symbole du projet.
Ma relation avec Franck était particulière. Pas de confidences immédiates, mais une proximité qui a pris du temps à se construire.
J’ai suivi ses règles, sa routine, l’accompagnant en dehors de son campement. Aux Restos du Cœur porter ses provisions. Au supermarché fouiller les poubelles. Une relation qui allait au-delà de la photo, s’étendant dans la vie perso où je l’aidais dans ses démarches administratives.
La photo a été prise le 2 juillet 2020. C’est l’été, il fait chaud au bord de la Garonne. Franck préfère les hivers aux étés, moins infestés par les insectes comme ce jour-là. Je le comprends. Obligé de me couvrir de la tête aux pieds pour ne pas devenir fou. Sur le sol, des déchets pourrissent, Franck ne jette jamais rien. Des asticots en profitent, l’odeur est insoutenable.
Il est bientôt midi, l’heure de se rendre aux Restos du Cœur. Un rayon de soleil filtre à travers les feuilles, rebondit sur le miroir que tient Franck. Son visage s’illumine. Autour de lui, le silence de la forêt. J’observe la scène sans prononcer un mot.
Il se regarde, s’assure que son visage est clean avant de partir. Je vois un homme qui continue de se respecter, qui n’a pas abandonné. J’ai croisé de nombreux individus résignés au fil du temps. Lui n’a pas abdiqué. Ses gestes sont ceux que nous faisons tous. Ceux d’un homme normal dans un contexte qui l’est moins. Un moment de beauté dans un tas d’ordures.
Partie II : Les goûts et les inspirations de David Siodos
Un album que tu as beaucoup écouté
La musique me suit partout dans la vie. C’est compliqué de choisir un seul album, mais je dirais que Meiso (1995) de DJ Krush est celui qui me procure le plus d’émotions. Cet artiste est spécial pour moi, car la personne qui me l’a fait connaître est aussi celle qui m’a initié à la photographie.
Écouter Meiso de DJ Krush sur Youtube. C’est une figure emblématique du hip-hop japonais. Belle découverte pour moi.
Un roman qui a éveillé quelque chose en toi
Lorsque je me suis lancé dans la conception d’une maquette pour mon projet À l’ombre des vivants, j’ai travaillé avec un ami photographe, Elie Monferier.
Pour aller plus loin : Vous pouvez lire mon article Dans la tête d’Elie Monferier
Il m’a suggéré de lire La Métamorphose (1915) de Franz Kafka. Le lien entre cette histoire et le sujet de mon travail est évident. L’auteur explore la solitude et le désespoir qu’engendre l’exclusion. Ce bouquin a vraiment libéré quelque chose dans ma tête.
Lire La Métamorphose de Kafka.
Un film dont tu te sens proche
Le cinéma a une grande influence sur moi. Je ne peux pas ne pas citer David Lynch tant il me fascine. Je pourrais prendre n’importe lequel de ses films. Mais je vais citer Eraserhead (1977).
La première fois que je l’ai vu, je n’ai rien compris. Pourtant, il a continué à trotter dans ma tête. Comment Lynch a-t-il fait ça ? Je l’ai revu plusieurs fois, et cette sensation persiste.
Pourtant, le sujet n’est pas tellement compliqué. C’est l’histoire d’un homme qui devient père et fait face aux défis de la paternité, notamment avec son enfant anormal, dans un monde étrange et cauchemardesque.
La photographie est incroyable, le récit, le son, pareils. L’univers de ce film me secoue et me transporte. Le mystère qu’il instaure n’a pas d’égal. Dans ce film comme dans les autres de Lynch, il est souvent question de rêve. Je repense à un homme vivant dans la rue qui m’a dit un jour : « Ma vie est un rêve qui ne finit jamais. »
Voir Eraserhead sur Allociné.
Où trouves-tu l’inspiration ?
Je puise mon inspiration dans les rencontres inattendues de la vie. En ville, je peux tourner à droite si la lumière est plus belle qu’à gauche. Je me laisse porter sans trop réfléchir. L’errance, pour moi, est ma véritable source d’inspiration.
Les photographes qui t’inspirent
Willy Ronis
En 2011, j’ai vu l’exposition de Willy Ronis au musée de Bram, près de Toulouse.
Son travail a été une découverte. Il a résonné en moi comme une évidence. J’en suis ressorti bouleversé. Le jour suivant, je photographiais dans les rues de Toulouse, à la recherche de scènes de rue.
L’influence de Ronis a été cruciale. C’est là que le noir et blanc m’est apparu, et depuis, il ne m’a pas quitté. Tout comme mon envie de proposer une photographie à la fois réaliste et poétique.
Daidō Moriyama
J’ai plongé dans le monde de la photographie avec une grande soif d’apprendre. Tout m’intéressait jusqu’à ce que je tombe sur un livre du japonais Daidō Moriyama. Un tournant pour moi.
Pour être franc, au début, je n’ai pas compris. C’était si différent de ce que je connaissais. Son univers m’a hypnotisé, j’ai eu du mal à refermer le livre. Tout me fascinait. Le contraste, le grain, les cadrages pleins d’audace.
La technique pure n’a jamais été une passion. Ce qui m’a séduit dans le langage de Moriyama, c’est cette sensation de liberté vis-à-vis des conventions établies. On s’en fout si la photo est floue ou de travers.
Ce que j’ai retenu de son travail, c’est que la force d’une image réside surtout dans son imperfection.
Michael Ackerman
Lorsque je découvre le travail de Michael Ackerman, j’ai cette étrange sensation d’accéder à des images qui me hantent depuis toujours. Comme si pour la première fois, tout était réuni devant mes yeux.
Dolorès Marat
Récemment, j’ai eu la chance de découvrir une exposition de Dolorès Marat aux Rencontres d’Arles. Je connaissais son travail, bien-sûr, mais je le voyais exposé pour la première fois. En sortant je me suis senti tout petit, emporté par la poésie qui émane de ses images.
Gilles Roudière
C’est un photographe qui m’a aussi beaucoup marqué.
Il fait partie de ces artistes incontournables. Je me plonge souvent dans ses livres sans jamais me lasser. C’est une véritable source d’inspiration pour moi. J’ai eu la chance d’avoir plusieurs échanges avec lui. Ses conseils ont une grande valeur à mes yeux, je lui en suis reconnaissant.
Un livre photo sur lequel tu reviens souvent
Half Life (2010) de Michael Ackerman.
Un livre incroyable. À chaque fois que je l’ouvre, j’ai l’impression de le découvrir pour la première fois. Un livre qui me transporte ailleurs et touche en plein coeur. Il arrive que je sois là, le livre sur les genoux, à me dire : « Voici un trésor, il faut en prendre soin. »
Partie III : Le processus créatif de David Siodos
Qu’est-ce qui vient en premier chez toi : l’idée d’un projet ou bien des photos individuelles qui suggèrent un concept ?
Jusqu’à présent, c’est toujours une rencontre qui m’a donné l’idée d’un projet. Avant d’entamer Périphérique, je me contentais de déambuler dans la ville sans idée précise. Puis, j’ai rencontré Jean-Martial, un marginal vivant aux abords du périphérique. À partir de son portrait, j’ai imaginé une histoire.
Je me concentre sur l’humain, l’émotion, l’instantané. C’est le hasard des rencontres qui guide mon travail. Il m’est déjà arrivé de mettre en scène une image. Ça a toujours été un fiasco. Lorsque j’essaie de prévoir un résultat, la magie n’opère jamais.
Quels éléments clés doivent être présents lorsque tu crées un projet photo ?
C’est d’abord un lien fort que je développe avec les personnes photographiées. Je passe la plupart de mon temps à écouter l’autre. À ce moment-là, la photo est secondaire, j’écoute simplement. Et puis vient une lumière, une fulgurance, difficile de mettre des mots, tout se fait à l’instinct, je ressens le moment, je saisis l’occasion, et je photographie.
Par ailleurs, un projet de long terme nécessite que je me sente totalement impliqué dans le sujet, que je m’y sente bien.
Comment considères-tu la création d’un projet qui fait sens par rapport à la réalisation d’une grande photo individuelle ?
Ce qui fait la force de la photographie selon moi, c’est la narration qu’elle permet dans le cadre d’un projet photo. Raconter une histoire, un récit qui fait sens, grâce à un ensemble d’images individuelles, plus ou moins fortes.
Bien sûr une image se lit seule mais si j’ose une comparaison avec la musique, je préfère écouter un album entier plutôt que d’écouter un ou deux tubes.
Quelle relation entretiens-tu avec le concept de beauté en photographie ?
La beauté est propre à chacun. Je recherche une forme d’esthétisme dans mon travail photographique, sans jamais faire de concession sur le contenu, sur le sens de mes projets – l’essentiel pour moi.
C’est un équilibre difficile à trouver. Ne pas rendre idyllique un monde qui ne l’est à l’évidence pas. Mais présenter une réalité sans misérabilisme, sous une forme satisfaisante. Plus que tout, je cherche l’émotion en retranscrivant la beauté des relations humaines que j’ai vécues.
As-tu ce que l’on appelle un « style photographique » ?
J’ai trouvé une manière de photographier qui me correspond. Comme si elle m’était tombée dessus, sans que je la choisisse vraiment, sans que je veuille ressembler à un autre photographe. C’est sous cette forme que je parviens à m’exprimer. Je n’ai rien inventé, c’est certain. Le fort contraste, le flou, le grain.
Mon style est aussi ma façon de travailler. Un travail autant sociologique que photographique. L’image est l’aboutissement de longs moments d’écoute et de partage. C’est peut-être ça mon style, discret et rapide, qui s’adapte aux gens que je photographie.
Comment définirais-tu ton approche sur un continuum qui irait de complètement intuitif à intellectuellement formulé ?
Ma démarche artistique est tout à fait intuitive. Je ne réfléchis pas, je suis seulement guidé par le hasard. Dans la ville, je me laisse aller à une forme de déambulation inconsciente. Je me dirige vers une lumière ou un son qui m’attire.
Ma photographie est un réflexe, une pulsion. Je crois que commencer à intellectualiser risque de me perdre.
Comment définirais-tu ta photographie sur un continuum qui irait de document scientifique à poésie abstraite ?
C’est un délicat mélange des deux. Mon travail a pour sujet la marginalité sans être un reportage ou un documentaire. Je montre un monde méconnu avec ma propre sensibilité.
Mes projets montrent des gens qui vivent dans la rue sans que ce soit parfaitement explicite.
Même lorsque ça l’est, comme dans Sauvage, j’apporte ma touche personnelle. Je repense à la photo de Franck qui se regarde dans le miroir. Une certaine forme de poésie se dégage de cette scène, malgré sa tenue et les déchets au sol.
En supposant que tu photographies aujourd’hui avec ce que tu considères comme ta voix naturelle, as-tu déjà souhaité que ta voix soit différente ?
Quand j’ai commencé, je voulais être Willy Ronis.
Petite anecdote. J’avais un de ses livres. Sous chaque photo était indiquée la rue où elle avait été prise. Je m’étais rendu à chaque emplacement pour refaire la photo. Tout avait changé. Je ne sais pas très bien ce que je cherchais. Peut-être juste profiter du moment.
C’est ce que j’essaie toujours de faire aujourd’hui. Et tendre vers qui je suis au fond. Par la photographie, m’exprimer, crier, me sentir vivant. Je ne souhaite pas être ailleurs.
Que fais-tu lorsque tu doutes ou tu te sens bloqué sur le plan créatif ?
La photo c’est une partie de moi. Inévitablement, le doute est omniprésent. Mes études ne me destinaient pas à être ce que je suis devenu.
Certains amis et membres de ma famille me demandent parfois ce que je fous. Ils ne comprennent pas lorsque je me retrouve avec un ami en marge de la société, entourés de poubelles et de rats. Moi aussi parfois. Mais je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir fait un choix réfléchi, c’est venu comme ça. Alors j’accepte les moments difficiles.
Quand je suis bloqué, je sors courir, je m’aère, je regarde ma fille en train de grandir. Le doute fait partie du jeu, il faut l’accepter et être conscient de la chance que l’on a. Aujourd’hui, pouvoir s’exprimer est un luxe.
Comment sais-tu qu’un projet photo est terminé ?
C’est là toute la difficulté, je ne m’en rends jamais compte sur le moment. À cette heure-ci, je pourrais toujours être en train de prendre des photos près du périphérique. À un moment donné, je me rends compte que ce que je fais est répétitif. Ce n’est pas évident pour moi, car j’ai tendance à rester dans ma bulle.
Parfois, ce sont les circonstances qui achève un projet. Pour Sauvage, c’est différent. C’est Franck qui a senti que c’était la fin, que c’était le moment de se séparer. Ce n’était pas mon initiative. Il a juste fallu l’accepter…
Conclusion
Connaissiez-vous David Siodos ? Que pensez-vous de son travail et de ses réflexions ?
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Pour aller plus loin
Voici quelques liens supplémentaires pour découvrir David Siodos et son travail :
- En 2022, David a été interviewé en vidéo avant le vernissage de son exposition À l’ombre des vivants à la galerie Le Château d’Eau, à Toulouse (9 min). Il parle des pellicules usagées et des filtres en plexiglass qu’il utilise pour créer des effets surprenants et picturaux à ses images.
- David est en train de finaliser son prochain projet En attendant le silence, sur lequel il a travaillé entre 2021 et 2023. Voici quelques images :
- Visiter le site internet de David Siodos et acheter son livre À l’ombre des vivants.
- Suivre David Siodos sur Instagram en cliquant sur sa tête :
Poursuivez votre lecture avec une autre entrevue : Dans la tête de Stéphanie Lacombe.
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27 réponses sur « Dans la tête de David Siodos »
Excellent. J’adore. J’ai découvert ton site il y a un peu moins d’une année et je le trouve génial.
Et surtout ta démarche, on est loin du dernier matos, on parle de PHOTOGRAPHIE! Je passe toujours un excellent moment très inspirant à lire tes articles.
Un grand merci!
Merci pour le petit mot !
Quelle belle découverte !
Je suis absolument ravi et cela fait que ma journée commence parfaitement bien.
Merci pour ce moment.
Ravi d’avoir contribué à faire ta journée 😉
Merci à toi.
Cet article est tellement complet et intéressant. Une découverte magnifique ! Un grand merci.
Merci !
Toujours aussi bien ces entretiens, fan oui on peut le dire, et en plus, ce sont souvent des artistes que je suis plus ou moins!
J’ai connu David Siodos via la revue belge STOEMP, et j’ai tout de suite aimé son univers photographique, sa « patte ». Ensuite, je me suis intéressé aux sujets.
Bref, un travail que je suis incapable de faire, respect, et je l’ai rencontré en 2023 aux rencontres d’Arles…
Vive la photo, vive tes articles, top !
Merci Lionel. Je n’ai jamais rencontré David en vrai, mais il a l’air d’être un chouette gars.
Encore une fois, une découverte scotchante…
Et regarder les photos avec le lien musical est un vrai plus.
Félicitations.
Merci Thierry.
Merci beaucoup pour cette découverte. Le format des articles est vraiment intéressant et apporte un plus. Une belle mise en valeur du travail de l’artiste.
Merci Severine.
Merci Antoine pour ce nouvel article. Comme à ton habitude c’est un article qui nourrit beaucoup et de plus est très bien présenté, et agréable à lire.
C’est aussi une belle surprise, car j’avais découvert cet auteur totalement par hasard à Bordeaux au détour d’une ruelle…(espace Saint-Rémi, festival 2023).
L’exposition montrait sa série Sauvage. J’avais été impressionné par ce documentaire en noir et blanc, assez cru et avec un sens de l’esthétique poussé. Pas dans une esthétisation de la misère mais plutôt à travers un certain onirisme capable d’exprimer l’intériorité…
Cet article m’a fait redécouvrir cet auteur avec la présentation de ses précédents travaux – la photo de la main du projet Périphériques est remarquable.
Découvrir sa démarche et ses influences fait aussi voir un auteur plein d’humilité.
À bientôt !
Merci Tony !
Antoine, je me répète une fois de plus. C’est toujours un plaisir de lire ces articles.
Je ne me précipite pas, attendant d’être dans de bonnes conditions pour lire. Et je n’ai jamais regretté!
Un seul effet « négatif ». Une nouvelle fois, une commande de livres suit 😉
Je compte sur toi, Antoine, pour la suite.
Toujours aussi agréable à lire.
Je prends sur mon temps de travail, mais sans trop avoir mauvaise conscience à vrai dire ;-).
Et bravo pour ce nouveau lay out. C’est clean et bien clair.
Merci Axel !
Gros gros coup de coeur pour la photographie de David Siodos. Merci pour la découverte, Antoine.
C’est tout à fait ma came, même si je ne pratique pas ce genre d’images. Je suis trop vieille pour apprendre l’argentique.
Tout ce qu’il fait résonne en moi. Ses influences également, Daidō Moriyama en tête.
J’aime cette poésie sombre, ravagée, cette errance qui l’amène au hasard à ses sujets. Encore une fois merci d’exister, Antoine, et de partager tes connaissances avec autant de talent.
Merci Francine. Content que le blog vous ait permis la découverte de David 🙂
J’adore ton travail, c’est un moment de délice pour moi. Merci beaucoup.
Merci Luc.
C’est très bien, avec une belle présentation.
David Siodos pourrait se rapprocher d’une équipe mobile psychiatrie et précarité (empp) ou d’une équipe Emmaüs, proche de ces publics ou essayant de s’en rapprocher.
Il y aurait peut-être un projet parallèle à monter, autre que strictement photo, qui pourrait leur apporter une aide, je ne sais comment.
Je suis d’accord, il y aurait un projet en parallèle à monter pour apporter une aide.
Par contre, je ne suis pas sûr que ce soit le rôle de David, qui est avant tout photographe.
si, photographier le projet en question 🙂
Extraordinaire, vraiment. Merci de m’avoir fait découvrir le travail de M. David Siodos, un photographe authentique immunisé contre les « bonnes et habituelles façons de faire ». Je vais de ce pas partager cet article avec mes amis photographes. Et de ce pas garder ce Siodos dans mes photographe à suivre et à diffuser.
Merci !
Merci pour cette nouvelle découverte, toujours un bonheur, un bonheur humaniste, c’est rare de nos jours.